L’alerte au moustique-tigre se confirme en métropole

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Le moustique-tigre, vecteur de la dengue et du chikungunya, déjà installé depuis longtemps dans les Outre-mer, colonise peu à peu les départements de métropole. Aujourd’hui, selon le ministère de la Santé, ce moustique est « durablement implanté » dans 18 départements de métropole (Gironde et Lot-et-Garonne en Aquitaine, la quasi-totalité des départements de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, la Corse, trois départements du Languedoc-Roussillon…). Le moustique-tigre remonte lentement vers le nord du pays, puisque sa présence a été détectée, encore ponctuellement, en Saône-et-Loire, en Côte-d’Or et dans l’Yonne. 52 départements sont placés en « veille entomologique ».
Le gouvernement vient de publier de nouveaux documents pour organiser la prévention contre ces insectes et tenter d’empêcher que des cas de dengue ou de chikungunya ne gagnent la métropole. Un cadre de surveillance des zones pouvant faciliter la colonisation (bordures d’autoroutes, aéroports, ports, etc.) est mis en place, et des systèmes de surveillance de la présence d’œufs ou de larves (« pièges pondoirs ») sont installés dans certaines communes, qui vont en être informées par les Agences régionales concernées. Ce seront aussi les ARS qui se chargeront de prévenir les maires en cas de détection.
Dans les départements où une présence stable du moustique-tigre est avérée, les préfets doivent mettre en place une cellule de gestion réunissant l’ARS, la Dreal, les établissements de santé, les élus, « afin de définir des actions à mettre en œuvre en termes de surveillance épidémiologique, de lutte anti-vectorielle et de communication ».Télécharger le Guide relatif aux modalités de mise en œuvre du plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue en métropole, publié par le ministère de la Santé et actualisé.

© source : maire-info.com