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Une charte pour améliorer la répartition des étudiants en santé dans les territoires

Les 18 signataires (1) d’une « Charte d’accueil des étudiants en santé dans tous les territoires » ont officialisé, la semaine dernière, leur partenariat afin d’« améliorer la répartition des étudiants […]en santé dans les territoires » et ainsi accompagner la lutte contre les déserts médicaux.
Sous la houlette de la Fédération hospitalière de France, les organisations représentatives des étudiants en santé, l’AMF et Régions de France, notamment, avaient signé, en mai dernier, cette charte à l’occasion du Salon SantExpo (ex-Paris healthcare week), qui les engage à partager les bonnes pratiques en matière d’accueil des étudiants mais aussi à ce que tous les territoires puissent proposer un accueil « adapté et attractif » en fonction de leurs ressources.

« Favoriser la découverte des territoires par les étudiants en santé »
« Ancrée dans l’esprit de la réforme du troisième cycle » cette démarche doit, selon les signataires, être « l’occasion de favoriser la découverte des territoires par les étudiants en santé mais également d’initier des réflexions dans une démarche d’interprofessionnalité dès le début des études en santé ».
Structurée en cinq chapitres (accueil, formation, hébergement, implication des étudiants dans le territoire et évaluation), elle détermine les 16 engagements des parties prenantes « respectant le principe d’équité entre les territoires ». Alors que cette démarche a vocation à « s’étendre aux autres acteurs de santé », comme le précisent les signataires dans un communiqué commun, elle est destinée à être déclinée à l’échelle locale, en s’appuyant sur « un projet d’attractivité territoriale formalisé au sein du projet territorial de santé, et le cas échéant, du contrat local de santé ».

Un accès au logement facilité par les collectivités
« Condition du bon accueil des étudiants dans les stages dans tous les territoires », l’hébergement doit être favorisé par les signataires au travers des internats hospitaliers. En l’absence d’internat hospitalier, les collectivités devront identifier les logements pouvant être proposés aux étudiants en santé et en faciliter l’accès, mais aussi informer la faculté, les organisations étudiantes, les établissements, les instituts de formation et en faire la promotion. Les régions sont susceptibles de participer au financement de la construction ou de la réhabilitation des locaux.
Les collectivités s’engagent également à aider, aux côtés de l’État, les lieux de stage non encore équipés à se doter de connexion haut débit et à communiquer sur les réseaux de mobilité et l’offre de loisirs disponible dans leur territoire.
Dans ce cadre, les étudiants s’engagent, de leur côté, à participer à « la continuité et à la permanence des soins » dans le territoire où ils réalisent leur stage, « aux travaux et aux dynamiques locales sur l’attractivité ».

A.W.

Télécharger la charte. [1]

(1) Fédération hospitalière de France (FHF), Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), Régions de France, Intersyndicale nationale des internes (Isni), Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG), Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), Fédération nationale des syndicats d’internes en pharmacie et en biologie médicale (FNSIP-BM), Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie (Fnek), Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi), Association nationale des étudiants sages-femmes (ANESF), Conférence des directeurs généraux de CHU, Conférence nationale des directeurs généraux de centre hospitalier (CNDCH), Conférence des PCME de CHU, des PCME de CH et la conférence des PCME de CHS, Comité d’entente des formations infirmières et cadres (Cefiec) et Association nationale des directeurs d’école paramédicale (ANdEP).


© sources : Mairie Info (www.maire-info.com [2]) – 15/07/2019