Quels sont les nouveaux crit\u00e8res ?<\/strong>
\nPour rem\u00e9dier \u00e0 cette situation, deux crit\u00e8res sont d\u00e9sormais pris en compte : le premier, mis en \u0153uvre depuis 1989, est g\u00e9otechnique, le second est m\u00e9t\u00e9orologique.
\nLe crit\u00e8re g\u00e9otechnique \u00ab\u00a0permet d’identifier les sols pr\u00e9sentant une pr\u00e9disposition au ph\u00e9nom\u00e8ne de retrait-gonflement en fonction de la variation du niveau d’humidit\u00e9<\/em>\u00a0\u00bb, explique St\u00e9phane Bouillon, pr\u00e9fet et directeur de cabinet du ministre de l\u2019Int\u00e9rieur. Il s\u2019appuie sur des donn\u00e9es compil\u00e9es sur le site\u00a0georisques.gouv.fr<\/em><\/a>, qui recense, commune par commune, les risques sur l\u2019ensemble du territoire national. On apprend ainsi que la commune du Pont-de-Claix (Is\u00e8re) est soumise, entre autres, \u00e0 des risques d\u2019inondation, industriel mais aussi \u00e0 des mouvements de terrain et que la commune de Quetigny (C\u00f4te-d\u2019Or), elle, se pr\u00e9serve, notamment par le biais d\u2019un dossier d\u2019information communal des risques majeurs (Dicrim) et d\u2019un dossier d\u00e9partemental des risques majeurs (DDRM), de tassements diff\u00e9rentiels.
\nLe crit\u00e8re g\u00e9otechnique ne permettant pas \u00e0 lui seul de caract\u00e9riser l’intensit\u00e9 d’un \u00e9pisode de s\u00e9cheresse-r\u00e9hydratation des sols, \u00ab\u00a0la mise en \u0153uvre de la nouvelle m\u00e9thodologie demeure combin\u00e9e avec un crit\u00e8re m\u00e9t\u00e9orologique<\/em>\u00a0\u00bb, qui s\u2019appuie sur le recueil et le traitement par M\u00e9t\u00e9o-France de nombreuses donn\u00e9es m\u00e9t\u00e9orologiques et hydrologiques permettant de caract\u00e9riser la teneur en eau des sols. Il prend en compte \u00ab\u00a0une seule variable hydrom\u00e9t\u00e9orologique<\/em>\u00a0(le niveau d’humidit\u00e9 des sols superficiels)\u00a0et un seuil unique pour qualifier une s\u00e9cheresse g\u00e9otechnique d’anormale<\/em>\u00a0(une dur\u00e9e de retour sup\u00e9rieure ou \u00e9gale \u00e0 25 ans)\u00a0\u00bb. Le crit\u00e8re sera appr\u00e9ci\u00e9 pour chaque saison d’une ann\u00e9e : durant l’hiver (janvier \u00e0 mars), le printemps (avril \u00e0 juin), juillet \u00e0 septembre) et l’automne (octobre \u00e0 d\u00e9cembre).
\nObjectif de la r\u00e9forme : \u00ab\u00a0une diminution importante des d\u00e9lais d’instruction des demandes communales du fait de l’adoption d’un crit\u00e8re m\u00e9t\u00e9orologique qui peut \u00eatre mis en \u0153uvre au cours d’une ann\u00e9e civile\u00a0<\/em>\u00bb.
\nLa nouvelle m\u00e9thodologie sera mise en \u0153uvre \u00ab\u00a0d\u00e8s cette ann\u00e9e pour instruire les demandes communales d\u00e9pos\u00e9es au titre de l’\u00e9pisode de s\u00e9cheresse-r\u00e9hydratation des sols de l’ann\u00e9e 2018<\/em>\u00a0\u00bb.<\/p>\n