L’épisode récent de confinement a rappelé, entre autres, l’importance du végétal en ville et la nécessité des infrastructures vertes face aux changements environnementaux soudains, qu’il s’agisse d’une épidémie, du réchauffement climatique, de la pollution, d’inondations, etc.
Face à ces aléas, la mise en place de dispositifs prenant en compte les solutions apportées par la nature reste encore trop marginale. Pourtant le végétal et l’aménagement du paysage, utilisés comme infrastructures sont vecteurs de solutions moins coûteuses et plus durables que les solutions classiques, permettant de régler certaines problématiques urbaines, voire de les supprimer.
À trop considérer le végétal comme une variable d’ajustement, les acteurs de la ville se sont progressivement éloignés des attentes des citoyens ? Aujourd’hui, en période postconfinement, 82 % des habitants des grandes villes considèrent les espaces verts comme une priorité des politiques municipales. Il est donc urgent de réintégrer le vivant à la ville et de porter plus haut les projets dans ce sens, afin de faire face aux menaces environnementales, d’améliorer le cadre de vie des habitants et de renforcer l’attractivité des territoires. La ville peut pleinement compter sur les services écosystémiques rendus par la nature, notamment : infiltration des eaux, rafraîchissement, filtrage des polluants atmosphériques.