Ma santé 2022 : un engagement collectif

Mardi 18 septembre, Emmanuel Macron, Président de la République, Agnès Buzyn, Ministre des solidarités et de la santé et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation se sont engagés pour améliorer la santé de chaque français d’ici 2022 grâce à des actions concrètes.
Corps de texte

Ma Santé 2022, c’est une meilleure organisation des professionnels de santé au bénéfice des patients mais aussi pour eux-mêmes. C’est rassembler les soignants en ville et les soignants à l’hôpital autour d’un projet de santé adapté aux besoins des Français dans les territoires.

Les 10 mesures phares de Ma Santé 2022

1- Création dès 2019, de financements au forfait pour la prise en charge à l’hôpital des pathologies chroniques dont le diabète et l’insuffisance rénale chronique pour leur partie hospitalière.

Ces financements seront élargis à partir de 2020 à d’autres pathologies et cette démarche inclura par la suite la prise en charge en ville en vue d’une meilleure coordination ville-hôpital.

« Nous devons entièrement repenser notre système de santé en se fixant une seule exigence :
mettre le patient au centre et garantir à tous les Français une meilleure prévention et un accès
à des soins de qualité. »
Emmanuel Macron, Président de la République

2- Déploiement de 1000 Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS)

L’objectif est de mailler le territoire national à l’horizon 2022. Une stratégie nationale de déploiement sera arrêtée d’ici fin 2018 et une négociation conventionnelle sera engagée dès 2019 pour donner un cadre pérenne de financement aux CPTS.

3- Soutien financier au développement des assistants médicaux auprès des médecins libéraux

La condition est que ces derniers exercent en groupe, s’inscrivent dans un exercice coordonné ou une CPTS et s’engagent sur un bénéfice mesurable pour la population en matière d’accès aux soins (augmentation patientèle, réduction des délais de RDV…), dans le but de libérer du temps médical et de permettre aux médecins de se concentrer sur les soins.

4- Labellisation dès 2020 des premiers « Hôpitaux de proximité « 

L’objectif de reconnaissance de 500 à 600 établissements. Ces derniers assureront des missions hospitalières de proximité, en médecine polyvalente, soins aux personnes-âgées, soins de suite et de réadaptation, consultations de spécialités, consultations non programmées, et devront disposer d’un plateau technique de biologie et d’imagerie, d’équipes mobiles et d’équipements en télémédecine.

5- Réforme du régime des autorisations des activités de soins

Dans une logique de gradation des soins entre proximité, soins spécialisés, soins de recours et de référence, organisées à des échelles territoriales nécessairement différentes et en s’appuyant sur des seuils d’activité quand cela est pertinent au regard des enjeux de qualité et de sécurité des soins. Elle se fera en plusieurs phases et aboutira dès 2020 sur de nouvelles normes pour certaines activités particulièrement structurantes pour les territoires, notamment les services d’urgence, les maternités, les services de réanimation, l’imagerie et la chirurgie.

6- Création d’un statut unique de praticien hospitalier

Une mesure associée à la suppression du concours PH, pour faciliter l’entrée dans la carrière, diversifier les parcours professionnels (reconnaissances des valences non cliniques) et faciliter l’exercice mixte.

7- Redonner au service son rôle de « collectif » dans l’organisation des activités de soins et le management de l’équipe soignante

Favoriser la reconnaissance collective par la création d’un dispositif d’intéressement lié aux projets d’amélioration de la qualité de service ; prise en compte des compétences en management dans la nomination des responsables médicaux.

8- Elargissement des compétences de la commission médicale d’établissement pour renforcer la participation des médecins au pilotage des hôpitaux.

9- Suppression du Numerus clausus

Avec refonte des premiers cycles des études en santé autour de processus d’orientation progressifs encourageant les passerelles et la diversification des profils.

10- Réforme du 2ème cycle des études médicales

Avecsuppression des épreuves classantes nationales pour une orientation tenant mieux compte des compétences et aptitudes des élèves et de leur projet professionnel.

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© sources : ARS PACA (www.paca.ars.sante.fr) – 03/10/2018